Accueil

Partager :

Bienvenue sur Ervael.com !

Ervael

Ayant pour pseudo Ervael sur la toile, voici le site dédié à mes activités, avec la fois mon CV et mes réalisations, mais aussi le blog dans lequel je partage mes connaissances et réflexions.

Derniers articles
15/11/2024Partager : Quand on rédige des articles sur un site ou un blog, il se pose souvent la question des images que l’on va utiliser. Dans la plupart des cas, on part en quête d’images libres de droits et les plateformes en la matière sont assez nombreuses. Toutes n’offrent pas le même type d’images ou de taille de catalogue. Sans compter que certains sites parmi les gratuits demandent de bien vérifier les droits et d’autres sites payants. Pour ma part j’ai ma petite sélection de sites que je vous partage dans cet article.Wikimedia CommonsS’il y a bien un site qui offre du contenu gratuit c’est Wikipedia. Wikimedia Commons regroupe plus de 110 millions de fichiers libres de droit. On y trouvera donc facilement des images correspondant à nos attentes. Certes la qualité de certaines images sera moindre que dans des sites spécialisés, mais on a l’assurance que le contenu est bien libre. C’est aussi (dans mon cas pour mon site de mythologies) une très bonne source dans tout ce qui est images “historiques” provenant de peintures, sculptures etc,…PixabayPixabay est une des grandes plus grandes et populaires plateformes en la matière. Le site offre un large choix d’images gratuites avec un catalogue dépassant les 5 millions d’images en haute résolution. Avec la montée de cette technologie, Pixabay propose des images générées par IA, ce qui accroît son catalogue. Si on est rebuté par cela, le site est transparent et ce type d’image est mentionné clairement. Le catalogue va plus loin que des images, puisqu’on peut aussi y trouver des vidéos, sons, gifs animés, images vectorielles.DepositphotosDepositphotos est un site que l’on pourrait qualifier peut-être de plus professionnel dans la mesure où il demande un abonnement. Il sera le seul payant dont le parlerai, car il est le seul de ce type que j’utilise. Donc le seul pour lequel je peux faire un retour d’expérience. Il offre un catalogue de qualité d’images en haute résolution et pour certaines aussi en vectoriel. Il propose également un catalogue de sons mais aussi d’outils d’édition d’images en ligne, d’éditeur de cartes Vista Print, de génération d’images par IA.PexelsSi je me sers moins de Pexels comparé aux trois précédents, ce site gratuit n’en reste pas moins intéressant. Son catalogue d’images et vidéos est suffisamment fournit pour y trouver son bonheur.3 sites alternatifs de photographiesUnplashUnplash est un autre site intéressant, surtout je trouve en ce qui concerne les photographies, qui y sont de grande qualité.StockvaultVoilà encore une bonne alternative pour trouver gratuitement son bonheur. Stockvault propose lui aussi un catalogue de photographies de qualités, avec une contenu varié.StockSnapDernière alternative, StockSnap propose lui aussi de nombreuses photographies de qualité.OpenverseBon d’accord, il ne s’agit pas d’une banque d’images gratuites et libres à proprement parler, mais plus d’un moteur de recherche. Toutefois, Openverse peut être utile pour chercher du contenu sur différentes plateformes, même si pour certaines, il faudra ensuite vérifier les droits spécifiques pour chaque image. Il permet également de chercher des fichiers audio.Pour aller plus loinSi vous désirez creuser le sujet et chercher d’autres sites, peut-être plus spécialisés pour certains, des institutions officielles répertorient des banques de médias :Ministère français du travail et de l’emploi : https://fse.gouv.fr/les-banques-dimagesUniversité de Laval : https://www.bibl.ulaval.ca/ressources-par-categories/ressources-en-libre-acces/banques-dimages-en-libre-accesCentre de services scolaires de Montréal : https://bibliotheques.csdm.qc.ca/10_banques_images_gratuites_libres_de_droits/Institut National de la Recherche Scientifique : https://sdis.inrs.ca/trouver-images-libres-de-droits/Université de Montréal : https://bib.umontreal.ca/guides/types-documents/imagesCertains sites spécialisés donnent également des références :WPMarmite : https://wpmarmite.com/images-libres-droit-blog/ (et en plus il explique les licences et droits)Agorapulse : https://www.agorapulse.com/fr/blog/6-sites-images-libres-de-droit/Blog du Modérateur : https://www.blogdumoderateur.com/tools/design/banque-images/Presse-citron : https://www.presse-citron.net/comparatif-meilleure-banque-images/Clubic : https://www.clubic.com/banque-d-image/best-pick-414498-meilleures-banques-d-images-gratuites-le-comparatif-2022.htmlPartager : [...]Lire la suite…
28/10/2024Partager :Ha tu es testeur ? Cool tu joues toute la journée !”Combien de fois ai-je entendu cette phrase après avoir dit mon métier. Toi aussi ami testeur tu connais cela et pour les autres, certains d’entre vous l’ont probablement déjà dit ou pensé.Seulement les apparences sont trompeuses et l’habit ne fait pas le moine. Le testeur n’est pas (que) un joueur, loin de là, (du moins dans ses heures de travail :p). Il est venu le temps d’expliquer cela.De quel type de testeur est-il sujet ?Il faut d’abord clarifier de quel type de testeur on parle, car il y a parfois confusion, quand on généralise entre deux types de testeurs. Il ne faut pas confondre le testeur-critique pour la presse et le testeur de production, d’Assurance Qualité (Quality Assurance, QA) et de Contrôle Qualité (Quality Control, QC). J’expliquerai sans doute la différence entre les deux derniers dans un autre article.Ici on va parler catégorie qui travaille au sein de l’industrie du jeu vidéo. Le rôle principal du testeur au sein des studios n’est pas de juger un jeu selon différents critères, mais dans les grandes lignes, de veiller que tout fonctionne comme cela est attendu. Ainsi il reporte les bugs entraînant des problèmes techniques ou qui affectent des fonctionnalités (qui ne fonctionnent par exemple pas comme cela est prévu par les designers). Il vérifie également qu’une fois que ces bugs sont annoncés comme corrigés, qu’ils le sont bien.La différence entre tester et jouerOui mais pour tester il faut jouer, donc tester c’est jouer !”Oui et non. Certes pour tester il faut “jouer” au jeu, parfois même y faire de la progression, parcourir des niveaux, faire des matchs, etc,… . Cependant manette en main, dans leur globalité, les actions du testeur sont différentes de celles du joueur.Des objectifs abordés différemmentDans une partie, le joueur est dans la recherche de progression dans le jeu (avancer du scénario, accomplir une quête, prendre des niveaux,…) et son attention est principalement concentrée sur cela. Si le testeur est amené un moment ou un autre à accomplir les mêmes actions, son attention n’est pas portée uniquement son objectif. Il prête attention à tout ce qui est mis en œuvre, il observe, scrute. Est-ce que les graphismes, les animations, le son, les éléments d’affichages, les actions fonctionnent.Actions répétées et improbablesComme parfois il y a plusieurs manières d’accomplir un objectif, le testeur va être aussi amené à parfois refaire une même action, un même objectif plusieurs fois.Il va même devoir faire des actions, en apparence assez improbables, voir débiles, parce que derrière l’une d’entre elle se cache peut-être un joueur qui va la faire et un bug. Et on a beau essayer de toute envisager, les joueurs sont très imaginatifs. Oui, on te connaît Jean-Claude, qui fait en jeu ce que personne n’a jamais tenté, par hasard ou non.Un gameplay technique plus que ludiqueAinsi le gameplay du testeur est plus dans une perspective technique que ludique. D’autant qu’il utilise souvent des outils (des cheats de développement) pour simplifier ses tâches, que les joueurs n’ont pas, ce qui peut changer l’expérience du jeu. Imaginez par exemple que vous devez tester le level design d’une zone d’un soul-like (donc tout ce qui est décor et environnement), mais que les ennemis, voir un boss sont là. L’enfer non ? Aussi bon soit-il, le testeur aurait sans doute besoin du double de temps pour tester cela, sans un cheat de développement, qui rend son personnage immortel ou tue d’un coup tous les ennemis. Dans ce cas, si le testeur est sur le jeu comme le sera le joueur, son expérience est différente et dans un but différent.Si on doit résumer cette partie, on pourrait dire que le testeur ne va pas chercher une sensation, un ressenti, un accomplissement mais une validation technique. Quand le joueur de son côté a une progression dans le jeu et vit une expérience, le testeur se place dans un contexte bien défini pour vérifier un point précis.Tester n’est pas qu’être sur le jeuBien, maintenant vous avez compris qu’un testeur ne joue pas. Mais comme beaucoup, vous vous dites sans doute qu’il reste la grande majorité de sa journée manette en main.Une fois encore, la réalité est bien différente. Dans son expérience, le joueur est en jeu lors de ses parties logique). Le testeur de son côté ne passe pas tout son temps sur le jeu. Tester c’est aussi passer du temps dans des bases de données de bugs (en rentrer de nouveau, en mettre à jour,…), mais aussi dans les plans de tests (des documents listant les éléments qui vont à être à tester, voire les tests à performer), la documentation du jeu (pour connaître les fonctionnalités du jeu et comment elles doivent fonctionner).Sans oublier les interactions avec d’autres équipes ou membres de la production, pour rapporter des problèmes, trouver des réponses, les meetings. Le temps consacré à cela est loin d’être négligeable puisqu’il constitue non loin des ¾ du temps du testeur.Tester est plus que jouerC’est donc pour toutes ces raisons que le testeur, aussi joueur soit-il en même temps s’éloigne en bien des aspects du joueur et que tester est éloigné de jouer. Je ne l’ai pas abordé, mais bien entendu, le testeur fait souvent aussi des retours sur le jeu, sous un angle plus joueur. Toutefois, dans l’ensemble de ce qui constitue son quotidien, il n’en reste pas moins différent du joueur. Partager : [...]Lire la suite…
12/10/2024Partager : Dans cet article, je vous propose de faire connaissance avec l’éditeur gratuit de langages web – CodeLobster IDE. Leur équipe m’a contacté afin d’en parler et après avoir visité leur site. Il se révèle très intéressants, pouvant faire le bonheur d’intégrateurs et de développeurs. Il est présent sur le marché des logiciels depuis longtemps déjà, et il gagne de nombreux fans.CodeLobster IDE permet d’éditer des fichiers PHP, HTML, CSS et JavaScript. Il met en évidence la syntaxe et donne des indications sur les balises, les fonctions et leurs paramètres. Il gère facilement les fichiers dont le contenu est mixte.Si vous insérez du code PHP dans votre modèle HTML, l’éditeur met correctement en évidence les balises HTML et les fonctions PHP. Il en va de même pour le code CSS et JavaScript, qui se trouvent dans les fichiers HTML.Le programme comprend une fonction d’autocomplétion qui accélère considérablement le travail du programmeur et élimine la possibilité d’erreurs.CodeLobster IDE fournit une aide contextuelle sur tous les langages de programmation supportés ; il utilise la documentation la plus à jour du moment, en la téléchargeant sur les sites officiels. Ainsi, il est possible d’obtenir rapidement une description de n’importe quelle balise HTML, attribut CSS, fonction PHP ou JavaScript en appuyant sur la touche F1.Le débogueur PHP intégré vous permet d’exécuter des scripts PHP pas à pas, en parcourant séquentiellement les lignes de code. Vous pouvez assigner des points de contrôle, visualiser le processus de travail des boucles et surveiller les valeurs de toutes les variables pendant l’exécution du script.Vous pouvez visualiser les modèles HTML directement dans l’éditeur, mettre en évidence les éléments intéressants de la page et explorer les styles CSS associés.Autres fonctions et caractéristiques utiles de l’IDEMise en évidence des parenthèses et des balises – vous n’aurez plus jamais à compter les parenthèses ou les guillemets, l’éditeur s’en chargera.Mise en évidence des blocs, sélection et réduction des extraits de code, signets pour faciliter la navigation dans le fichier édité, reconnaissance et construction de la structure complète des projets PHP – ces fonctions permettent de travailler facilement sur des projets de toute taille.Prise en charge de 17 langues d’interface utilisateur, dont l’anglais, l’allemand, le russe, l’espagnol, le français et d’autres encore.Le programme fonctionne sur les systèmes d’exploitation suivants : Windows 7, Windows 8, Windows 10, Windows 11, Mac OS, Linux, Ubuntu, Fedora, Debian.Version professionnelleLa version professionnelle de CodeLobster IDE offre au programmeur encore plus de fonctionnalités.Par exemple, vous avez la possibilité de travailler avec des projets sur un serveur distant en utilisant le client FTP intégré. Vous pouvez éditer les fichiers sélectionnés, prévisualiser les résultats et ensuite synchroniser les changements avec les fichiers sur l’hébergement.En outre, la version professionnelle comprend un ensemble complet de plug-ins:Un support entièrement implémenté pour les bibliothèques JavaScript, telles que jQuery, Node.js, ReactJS, VueJS, EmberJS, AngularJS, BackboneJS et MeteorJS.Un large ensemble d’extensions qui aident à travailler avec les frameworks PHP – CakePHP, CodeIgniter, Laravel, Phalcon, Smarty, Symfony, Twig et Yii plugins.Plugins pour travailler avec les CMS les plus populaires – Drupal, Joomla, Magento et WordPress.Vous pouvez télécharger et installer n’importe quel cadre directement à partir du programme sans être distrait des tâches principales.CodeLobster IDE fonctionne donc rapidement, ne se bloque pas et nous permet de travailler même sur de grands projets PHP.Vous pouvez télécharger CodeLobster IDE depuis le site officiel http://codelobsteride.com. Partager : [...]Lire la suite…
11/05/2019Partager : Comme beaucoup de personnes je suis longtemps resté sur Mozilla Firefox avant de céder aux sirènes de Google Chrome. Cependant en 2019, c’est l’année du changement en allant voir du côté de Opera et en voici mon test (pour la version 60), après plus d’un mois d’utilisation.PrésentationOpera est un navigateur norvégien créé en 1995. Si en terme de part de marché il est loin derrière Chrome, Firefox et Edge, il a su se tailler sa place. Souvent décrit comme pour des utilisateurs avancés, il a toujours su se démarquer par des fonctionnalités originales.En 2013, le navigateur est passé sous Chromium, le navigateur servant de base à Chrome, Firefox et prochainement Edge.InterfacePremière chose à laquelle on se confronte, l’interface d’Opera est simple et épurée. Avantage, de base le mode nuit (ou sombre) est inclut de base quand les autres navigateurs commencent tout juste à l’intégrer.Le panneau latéral permettant de faire des recherches instantanées, accéder à ses favoris, à son historique, aux réglages et diverses applications comme Messenger ou Whatsapp est très pratique. on peut garder ainsi mener ses conversations sans garder un onglet ouvert sur Facebook, peu importe la page où l’on est. Il y a également le flow qui permet d’échanger des choses avec son mobile avec la version Opera touch du navigateur.Un bouton permet également d’afficher la liste des onglets ouverts, mais aussi les derniers fermés ainsi que ceux d’appareils synchronisés, avec une prévisualisation, ce qui est parfois plus pratique que de passer d’un onglet à un autre.ExtensionsUne crainte souvent pour son utilisation. On aime souvent son navigateur pour ses extensions et changer peut bouleverser les habitudes si on ne les retrouve pas. Ce n’est pas un souci en soit avec Opera, car on retrouve les plus utilisées dans son catalogue (qui en propose un bon nombre) et une extension permet de pouvoir installer toutes celles du store de Google Chrome.Installation et configurationEn soit l’installation est simple. Seul bémol, on peut avoir un petit bug sur Windows 10 si on installe pas le navigateur pour tous les utilisateurs. Ce bug rend la recherche de mise à jour inactif et on est obligé de la faire manuellement, en téléchargent la nouvelle version et en sélectionnant mise à jour lorsqu’on la lance. Mais il sera sans doute corrigé à l’avenir. Pour le reste, Opera récupère tout seuls les favoris du navigateur par défaut actuel évitant la phase d’importation.Les réglages sont ensuite nombreux et demandent un peu plus de temps que les autres navigateurs. Mais rien de bien compliqué. Parmi eux on en trouve qui permettent d’activer ou désactiver certaines fonctionnalités comme la possibilité de détacher les vidéos.Versions mobiles et synchronisationComme les autres navigateurs, Opera est disponible sur androíd avec trois applications : une standard, une mini réduisant les données utilisées et Opera touch qui permet d’utiliser la fonctionnalité Flow pour échanger des choses entre versions bureau et mobiles. Si on a un compte, la synchronisation avec le navigateur est disponible. C’est là que les deux versions mobiles se distinguent. La normale synchronise favoris, accès rapide, historique et mots de passe, la mini ne synchronisant que les favoris et l’accès rapide.SécuritéC’est l’argument d’Opera, car en plus de la fonction d’interdiction de suivi, Opera propose un VPN gratuit inclus. Beaucoup diront que cela ne vaut pas un VPN payant, ce qui est sans doute vrai, mais en soit, mieux vaut un VPN gratuit que pas du tout. De plus le VPN est aussi disponible sur la version mobile.J’ai pu lire également que certains craignaient pour la sécurité Opera car la société appartenait à une société chinoise en matière de sécurité. Cependant l’achat n’a pas eu lieu, la société chinoise n’ayant au final que des parts dedans. Il a été dit aussi il y a quelques versions que le navigateur n’avait des mises à jours que ponctuelles. Ceci semble avoir changé depuis car depuis que je l’ai, j’en ai eu plusieurs dans le mois.De manière globale, Chrome, Firefox et Edge étant les navigateurs les plus utilisés, ils sont les plus ciblés par les pirates. Se tourner vers une alternative est aussi plus sécuritaire en un sens. Bien que cela ne veuille pas dire se tourner vers n’importe quel navigateur. En cela Opera a une solide historique et étant mis à jour régulièrement il s’assure une fiabilité.PerformancesSi on compare les tests fait régulièrement par les sites spécialisés, Opera n’est pas le plus performant. Néanmoins, il se révèle moins gourmand sur le processeur, possède une option pour économiser les batteries et son mode turbo. En soit si les chiffres des tests montrent des écarts parfois conséquents entre navigateurs à l’usage la différence n’est parfois guère perceptible.ConclusionAprès un moins d’utilisation, je n’ai pas grand chose à redire sur Opera 60. Le navigateur fonctionne très bien, les fonctionnalités qu’il propose de base par rapport aux autres navigateurs sont très pratiques et apportent une bonne aide pour certaines durant la navigation. Un bilan donc positif, qui en fait une très bonne alternative aux autres navigateurs. Partager : [...]Lire la suite…
29/04/2018Partager : WordPress et ses extensions le proposant de plus en plus de base, passer son CMS de http à https est désormais incontournable. Ce qui demande d’être fait avec soin pour éviter les erreurs et perdre de son SEO.Avec la mise en avant du https par Google, en 2016 beaucoup se sont demandés s’il fallait y passer ou non. En 2017, on tendait à dire qu’il valait mieux créer les nouveaux sites en https pour la sécurité et la confiance qu’ils apportent et d’envisager une migration des sites en https. Une migration encore plus à prévoir quand on utilise WordPress, ses développeurs ayant annoncé que les évolutions de leur CMS tendrait vers l’obligation d’utilisation du https.Aujourd’hui, la question ne se pose plus trop, la plupart des sites étant créés de base en https et nombreux sont ceux faisant la migration.L’opération de migration de http vers https de votre Worpdress pouvant faire peur, donc voici un guide pour la réaliser. Avant de débuter n’oubliez pas de faire une sauvegarde de vos fichiers et de votre base de donnée.I – Le certificat SSLVotre hébergement doit en posséder un. Il en existe de plusieurs catégories payantes ou non. Tournez-vous vers votre hébergeur pour connaître les solutions qu’il apporte. Parfois ils en fournissent gratuitement, comme le fait OVH incluant dans ses offres un certificat de type Validation domain.II – Passer WordPress en httpsVotre certificat SSL activé, allez dans votre tableau de bord de WordPress : Réglages > Général. Changez l’adresse de WordPress et l’adresse web du site en la mettant en https.III – Imposer l’administration sous SSLUne simple opération pour obliger l’administration de votre CMS sous SSL. Il vous faut ajouter dans le fichier wp-config.php la ligne suivante :define ( 'FORCE_SSL_ADMIN' , true);IV – Rediriger les urlIl vous faut rediriger vos anciennes adresses en http vers le https. Pour cela, remplacez dans votre .htacess les règles de WordPress par celles-ci :# BEGIN Force http to https RewriteEngine On RewriteCond %{HTTPS} !=on RewriteRule ^(.*) https://%{HTTP_HOST}/$1 # END Force http to https# BEGIN WordPressRewriteEngine On RewriteBase / RewriteRule ^index\.php$ - RewriteCond %{REQUEST_FILENAME} !-f RewriteCond %{REQUEST_FILENAME} !-d RewriteRule . /index.php# END WordPressV – Modifier les url internes de vos articles, pages, médias, widgetsAfin de réduire le nombre de redirections, vous pouvez changer les http en https des adresses internes de votre site. Pour cela, une simple requête SQL suffit dans votre phpMyAdmin, pour les pages, articles, medias :UPDATE wp_options SET option_value = replace(option_value, 'http://www.oldurl', 'http://www.newurl') WHERE option_name = 'home' OR option_name = 'siteurl';UPDATE wp_posts SET guid = replace(guid, 'http://www.oldurl','http://www.newurl');UPDATE wp_posts SET post_content = replace(post_content, 'http://www.oldurl', 'http://www.newurl');UPDATE wp_postmeta SET meta_value = replace(meta_value,'http://www.oldurl','http://www.newurl');Pour les widgets, il vous faudra les regarder un à un dans le cas des personnalisé. Pour ceux venant des extensions, nous le traitons juste après.VI – Vérifiez vos extensionsCertaines d’entre-elles pourront demander des changements de réglage, d’autres ne seront pas compatibles https. A vous de les vérifier. Pour vous aider, votre navigateur est là. Dans Chrome en cliquant sur le ¡ dans le cas d’une page non sécurisée, s’ouvre une fenêtre. Cliquez sur Détails et un panneau s’affiche à droite. Dans les erreurs signalées, repérez celles mentionnés mixed-content. Les indications vous permettront de repérer les origines des erreurs et donc des extensions en cause. Vous pourrez également y voir d’autres erreurs oubliées.VII – Informez les moteurs de rechercheRendez-vous maintenant dans Google dans Search Console. Il vous faudra déclarer une nouvelle propriété, soit un nouveau site, pour que Google passe de nouveau en revue vos pages et les passe en https.Pour Google Analytics il vous suffit en administration de modifier l’url du site dans les paramètres de la propriété et les paramètres de la vue.Du côté de Bing webmaster, il effectuera le changement d’url sans indiquer un nouveau site. Il vous faudra juste soumettre à nouveau votre ou vos sitemaps.VIII – VeilleIl va vous falloir maintenant surveiller dans les semaines qui viennent ce qui se passe. Consultez bien les notifications d’erreurs d’exploration dans Search Console et Bing webmaster, utilisez des extensions sur votre Worpdress telles que Redirection ou Broken Link Checker afin d’effectuer des redirections manquantes, modifier des urls oubliées. Partager : [...]Lire la suite…
20/09/2016Partager : Critère des moteurs de recherche et important dans l’expérience utilisateur, le chargement des pages d’un site demande une optimisation.Travailler le poids des pages de son site est quelque chose d’important pour plusieurs raisons. La première est pour les visiteurs. Plus la page est lourde, plus elle mettra de temps à se charger. Ce qui pénalisera tous ceux possédant une faible connexion et les connexions mobiles. Quant aux visiteurs possédant une bonne connexion, habitués à des temps de chargements rapides, une différence de quelques secondes voire quelques dixièmes de secondes ne leur passera pas inaperçue. Rendre le temps de chargement des pages le plus court possible est donc utile pour leur expérience.Cependant cela n’est pas seulement important pour vos visiteurs, mais aussi pour les moteurs de recherches, car le poids de la page est un critère pris en compte dans le référencement. Ce tutorial va donner quelques moyens simples pour alléger un site.I – Les imagesElles sont les principales responsables de l’alourdissement d’une page et il faut travailler ce point là avec soin.Optimiser les images en JPEG : format le plus utilisé dans le web, il est celui que l’on peut optimiser le plus facilement. Pour cause, la plupart des logiciels de graphisme et certaines visionneuses d’images permettent un enregistrement de l’image pour le web. Par ce biais, on peut réduire le poids de l’image de manière conséquente. Généralement des logiciels font l’optimisation à hauteur de 25 %, soit réduisant la qualité de l’image à 75 %. Une bonne optimisation se situe à une qualité réduite entre 50 % et 75 %. Tout dépend de l’image, il faut allier optimisation tout en gardant une bonne qualité de l’image et quelle ne pixelise pas trop. Évidemment dans le cas où le site se doit de présenter des images de hautes qualités (par exemple un site de photographe), il faut garder la qualité maximale pour les images concernées.Le piège du PNG : ce format d’image permet une grande qualité et surtout gérer la transparence. Un atout indéniable certes mais le PNG devient très vite lourd. Cependant dans le cas où l’image PNG est placée sur un fond uniforme ou un dégradé, mieux vaut reproduire cet arrière-plan dans son image (donc dans son calque de fond) et l’enregistrer sous JPEG. Le poids de l’image sera nettement réduit et le résultat visuel sera identique.Le GIF : autre format du web, il ne faut pas l’oublier. En plus de lui aussi gérer la transparence, il permet aussi de gérer les animations (mais attention les gifs animés peuvent devenir lourds). S’il vaut mieux l’éviter pour des images de grandes tailles, il peut se révéler bien plus rentable que le JPEG pour de petites images telles que des icônes et des boutons, grâce à ses enregistrements en différents nombres de couleurs possibles.A noter : certains CMS comme WordPress possèdent des extensions qui permettent d’optimiser les images lorsqu’elles sont importées. Ce qui permet un gain de temps en évitant de devoir préparer ses images avant.II – Les fonctionnalités en javascriptLe javascript est un langage de programmation très prisé sur le net car il permet de nombreuses choses, y compris des animations simples grâce à des frameworks tels que jQuery qui augmentent considérablement ses possibilités. Cependant lui aussi entraîne des conséquences sur le temps de chargement de la page. Il faut donc l’utiliser avec parcimonie et donc mieux vaut l’utiliser pour des fonctionnalités ergonomiques et utiles, plutôt que pour des effets n’étant que visuels et alourdissant la page.D’un point de vue programmation, il faut veiller à ce que le code se lance uniquement où il doit être utilisé. Inutile que le script javascript soit présent sur toutes les pages, alors qu’il ne s’active que sur une d’entre-elles. Car même s’il n’est pas utilisé, il est chargé par le navigateur et donc pour rien.III – Les applications flashPour les animations, il est bien meilleur que le javascript et offre bien plus de possibilités. Mais là où le javascript est un langage faisant partie intégrante d’internet (étant utilisé dans le fonctionnement des navigateurs), le flash est une extension, un plugin. Bien plus lourd, très mal pris en charge par les moteurs de recherche (pour ne pas dire pas du tout), son utilisation doit avoir une justification bien plus importante que le javascript.De plus beaucoup de choses peuvent être désormais faites en HTML5 qui est monté en puissance. La majorité des navigateurs a d’ailleurs annoncé ne plus prendre en charge Flash dans l’avenir et sa fin a été également annoncée par Adobe.IV – Un codage propreCe point sera traité brièvement, mais quelque soit le langage utilisé (html, php, javascript,…), une page bien structurée, un code propre et rigoureux, respectant les normes, dont les fonctions s’exécutent avec des méthodes les plus rapides possibles entraîne un code moins lourd et plus efficace. Mieux c’est codé, plus léger et rapide sera le site.V – Les feuilles de style (CSS)Concernant celles-ci, on peut facilement gagner quelques octets sur le poids de son ou ses fichiers CSS. Ceci peut sembler négligeable, mais quelques octets plus quelques octet et on peut gagner des dixièmes de secondes de temps de chargement.Le nombre de feuilles de stylesC’est la première règle et la plus simple : n’avoir qu’une seule feuille de style si possible. Plus il y a de feuilles, plus cela demandera de travail au navigateur. Ce qui est en somme logique. Cependant si cela est facilement réalisable pour certains sites pour d’autres cela est bien compliqué. Les forums reposant sur le CMS phpbb en sont par exemple un bon exemple par leurs structures complexes. Ils possèdent une dizaine de feuille de styles, chacune étant sur un aspect précis (structure, couleurs, liens, formulaires,…). Une nécessité pour travailler facilement ses styles et s’y retrouver facilement.Nb : On peut trouver dans certains codages la fonction php @import. Elle permet d’appeler plusieurs feuilles CSS dans un fichier php facilement. Très pratique, elle entraîne cependant appel des feuilles de style plus long, qu’un appel classique classique. Si elle n’entraîne pas un poids plus élevé de la page, elle augmente le temps de chargement tout de même. A éviter donc si possible.Bien établir ses attributsPetit rappel : une feuille de style se compose d’attributs donnés à une balise html, une classe (.classe) ou division (div) placée dans son code HTML. Une feuille de style bien structurée va allier souplesse et clarté.Pour commencer éviter les répétitions. Inutile par exemple de répéter une taille de police, une couleur quand un élément qui englobe les autres permet de leur attribuer à tous.Ne pas oublier les classes. Grâce à elles ont peut facilement créer des ensembles d’attributs génériques, que l’on peut réutiliser facilement où l’on veut dans son site. Donc quand on a quelque chose qui se répète dans un design, une seule classe pour le faire permet d’alléger le code, plutôt que de répéter les attributs x nombre de fois.Les codes couleursOn touche là la recherche de l’octet près. C’est quelque chose de tout bête mais quand on a une couleur dont le code est composé de lettres ou chiffres identiques, on peut l’écrire simplement avec trois fois sa lettre ou son chiffre.Ex : #000000 => #000 pour le noir#FFFFFF => #FFF pour le blancCertes, on ne gagne que 3 misérables octets à chaque fois. Mais répété un certain nombre de fois, le gain n’est pas négligeable au final.VI – La compressionVoici encore une méthode pour réduire le poids des fichiers. La compression consiste à condenser le code du fichier, le mettant sur une ligne. Le poids gagné est conséquent et c’est une solution facile et rapide à mettre en place. Dans la pratique, on la réserve principalement pour les fichiers javascript et CSS, car le gain est le plus grand avec eux. De plus, une fois le projet en ligne et installé on est souvent amenés à moins les retoucher par la suite.Attention cependant à des sites créés sur des services en ligne. Si les effets sont bien là sur le site, selon le service et le navigateur, un code compressé peut-être mal pris en charge et causer des soucis dans le panneau d’administration.VII – Pour aller plus loinSi l’on désire réduire encore plus le temps de chargement de ses pages, et que l’on a la main sur l’hébergement et/ou le serveur directement, on peut pousser encore plus les choses en mettant en place des solutions avancées. Celles-ci sont liées à d’autres composantes d’un site web, les principales d’entre elles étant liées au cache et au serveur. Mise en cache temporaire de certains éléments du site comme les images (faisant que lorsque le visiteur revient, il n’a pas à charger à nouveau ces éléments), compression Gzip sont les deux principales. Partager : [...]Lire la suite…
04/05/2016Partager : Statistique importante dans l’analyse de données, le taux de rebond est lié au comportement du visiteur.Si vous êtes un utilisateur régulier ou occasionnel d’outils de type Google Analytics, sans doute avez-vous croisé le terme de taux de rebond. Mais savez-vous précisément de quoi s’agit-il ?I – Qu’est-ce que le taux de rebondAvant de parler véritablement de ce qu’est le taux de rebond, commençons par rappeler quel est le comportement d’un visiteur. Celui-ci arrive sur une page d’un site, il y reste un certain temps et ensuite il peut avoir deux réactions : soit il va sur une autre page du site, soit il quitte le site.Le taux de rebond représente le pourcentage de visiteurs quittant le site. Il s’agit donc d’une donnée importante, puisqu’elle permet de mesurer l’intérêt des visiteurs pour la page sur laquelle il arrivent et pour le site.II – Les valeurs du taux de rebondDans les extrêmes, un taux de rebond de 0 % est parfait puisque cela signifie que tout visiteur arrivant sur la page reste sur site et va consulter au moins une autre page. Inversement, un taux de 100 % est très mauvais, signifiant que tous les visiteurs ne vont pas plus loin que la page où ils sont arrivés.Dans la pratique on sait que les visiteurs naviguent très vite d’une page à l’autre, surtout quand ils font des recherches. On considère donc qu’un bon taux se situe entre 20 % et 50 %.Cependant, tous les sites ne sont pas du même type, ainsi pour un site de vente en ligne, le taux de rebond doit être dans les taux les plus bas possible, car plus le taux est haut, plus cela signifie que non seulement le visiteur n’est pas resté, mais qu’en plus il n’a rien acheté. Pour les blogs et sites à contenu, on estime le taux correct entre 60 % et 80 %.III – Analyse plus précise du taux de rebondJuger de la qualité de son taux de rebond dépend donc du type de site que l’on a, mais pas seulement. Quand certains sites à contenu ont un taux élevé, on peut penser cela mauvais. Cependant cela ne l’est peut-être pas complètement.Pour en juger il faut regarder, le temps moyen que les visiteurs restent sur la page. S’ils y restent un temps assez long, cela signifie qu’ils s’attardent sur la page et en lisent le contenu. Le taux de rebond montre qu’ils ne vont peut-être pas plus explorer, mais que la page sur laquelle ils sont arrivé a captivé leur attention. Ils ont donc peut-être trouvé ce qu’ils cherchaient et sont satisfaits.Certes, avec un meilleur taux de rebond et donc le fait que les visiteurs aillent consulter d’autres pages ne serait que mieux. Cependant, la note est bonne puisque la page sur laquelle ils sont arrivés a joué son rôle principal. Donc si certaines choses sont encore à travailler, il ne faut pas s’alarmer, les choses ne sont pas mauvaises.IV – Améliorer son taux de rebondDans tous les cas, essayer de faire baisser son taux de rebond est une bonne chose et il y a des solutions, touchant au référencement (SEO), à la rédaction et à l’expérience utilisateur (UX).1. Le SEO : il doit correspondre au contenu, pour que le visiteur trouve bien sur la page ce que le lien lui indiquait et également ce qu’il cherchait. Sinon il ne reste pas, non satisfait de ce qu’il y trouve. Il en va de même pour les sites apportant des visites sur la page, il faut s’assurer que les liens soient fait correctement (en vérifiant que le liens renvoie sur la bonne page du site et s’il y a une description du lien qu’elle soit bonne).2. Les pages déplacées ou supprimées : il n’y a rien de pire que d’arriver sur une page n’existant plus ou déplacée, cela fait quitter immédiatement le site, rares sont les visiteurs qui vont tenter de chercher la page. Il faut donc soigner ses redirections 301 et sa page 404.3. Un contenu de qualité : une page bien organisée, bien écrite, claire, si le visiteur trouve cela mauvais, rien ne va l’inciter à aller plus loin.4. Les liens internes : mettre dans les textes des liens amenant à d’autres pages du site. Sans toutefois exagérer leur visibilité. Ils doivent être présents, visibles mais pas intrusifs au point de donner au visiteur l’impression que vous voulez le pousser à cliquer dessus.5. Les liens sortants : on conseille souvent pour ce type de lien (vers d’autres sites), d’utiliser l’attribut blank (et jamais dans une pop up), afin que quand le visiteur clique dessus, cela ouvre la page dans un nouvel onglet. Personnellement, je préfère toujours laisser le choix aux visiteurs. Par rapport à il y a quelques années, ils savent très bien désormais ouvrir ce qu’ils désirent dans un nouvel onglet. Je mets donc les liens externes en rapport avec la page à part, signalant par la simple mention “Lien externe” que cela mène à d’autres sites. Une méthode que l’on retrouve par exemple par Wikipédia, qui en plus des liens internes dans le texte, propose en fin d’article deux rubriques : une « liens connexes » vers d’autres pages de Wikipédia en rapport et une « liens externes ».6. Design : clair, cohérent pour être agréable à l’œil, pour éviter tout rejet immédiat de la part du visiteur.7. La navigation, les liens récents : des menus clairs et visibles pour que le visiteur sache rapidement comment se déplacer et où il est (page active signalée, fil d’ariane). Des liens vers les derniers articles, commentaires.8. Les publicités : faire attention à l’emplacement des encarts publicitaires, qui ne doivent pas être trop nombreux (les visiteurs n’aiment pas) et être bien placés afin de générer des revenus, mais ne pas prendre le pas sur les menus, liens et contenu.9. Comptabilité : faire en sorte que le site soit compatible sur tous les navigateurs et supports dont le mobile, via une réalisation en responsive design (s’adaptant aux écrans) ou une application mobile. Les visiteurs naviguent de plus en plus via leurs mobiles et il faut en tenir compte, car si le site n’est pas compatible, ils ne resteront pas dessus.10. Vitesse de chargement : optimiser le site pour qu’il se charge le plus rapidement possible. Si un site est long à se charger, les visiteurs le quitteront peut-être avant même la fin du chargement de la page.Partager : [...]Lire la suite…
08/04/2016Partager : Entre les différents navigateurs et différents appareils, la compatibilité multi-supports d’un site est importante.Voilà un sujet au combien important dans la réalisation d’un site, blog ou forum. A prendre en compte dès sa création, la compatibilité est un critère jouant sur l’accessibilité du projet aux visiteurs et repose sur la manière dont il est construit. Ce tutoriel va expliquer ce qu’est la compatibilité, ce qu’elle comprend et les pistes pour rendre les sites compatibles.I – DéfinitionChaque utilisateur dispose de moyens différents pour naviguer sur internet. Tous n’ont pas les mêmes machines et les mêmes configurations. Rendre un site compatible consiste à le rendre accessible au plus grand nombre d’utilisateurs, quelques soient leur moyens de navigation.On peut diviser la compatibilité en deux catégories que je nommerai la matérielle et la logicielle.II – Compatibilité matérielleElle concerne tous les moyens techniques existants et en prendre en compte :Système d’exploitation : Windows, Mac, Linux, bien qu’on y pense pas forcément, c’est un critère à prendre en compte. Exemple tout bête certains Mac n’ont pas de clic droit sur la souris. Si l’on met une fonctionnalité Javascript nécessitant un clic droit, certaines personnes ne pourront pas l’utiliser. Autre influence du système d’exploitation : les navigateurs. Sur un vieux PC, une version plus récente d’Internet Explorer ne pourra être installée, sur un ancien Mac, seul Safari est disponible.Type de machine : PC de bureau, PC portable, tablette, smartphone, selon la machine la taille de l’écran est différente, mais surtout la résolution d’écran. Le site doit pouvoir s’afficher correctement sur tous. La résolution prise en compte de manière standard est de 1024 x 768 pixels. Un site compatible avec cette résolution sera affichable correctement sur tous les supports, même sur mobile. Pour ces derniers, la navigation restera moins facile, mais est tout à fait faisable. Cependant, la navigation sur mobile étant en forte expansion, une version mobile est désormais quasiment obligatoire. Mieux encore, penser le site en Responsive Design, faisant qu’il s’adapte automatiquement à la taille de l’écran. Une application mobile pour la version sur smartphone et éventuellement la version tablette peut être aussi envisagée selon le projet. Il faut également penser aux différents réglages de contraste et luminosité des écrans pour le choix des couleurs. Une teinte allant très bien sur un écran peut devenir trop foncée voire trop flashy sur d’autres. un détail très important si le projet se veut visuellement plus poussé, que ne le serait un Wikipédia par exemple.III – Compatibilité logicielleElle concerne les logiciels utilisés pour naviguer sur le web, soit les navigateurs. Tous les utilisateurs n’utilisent pas les mêmes, quand en plus ils n’ont pas des versions différentes de ceux-ci. Rendre compatible son site sur le maximum d’entre eux est le cœur véritable du problème. La complexité vient du fait que chaque navigateur interprète le HTML, les CSS et parfois des fonctions Javascript à sa manière, ce qui créée des différences. Des navigateurs existants seuls les cinq principaux sont à avoir en tête :EdgeInternet Explorer (IE)Google ChromeMozilla FirefoxSafariOperaLesquels privilégier ainsi que leurs versions, nous le verrons plus loin.IV – Est-ce que mon site est compatible ?Question bête quand on est au cœur du sujet mais il faut commencer par là. Comme on l’a dit, le site est compatible quand il s’affiche correctement sur tous les navigateurs et types d’interfaces. Cependant beaucoup de personnes font des erreurs sur l’estimation de la compatibilité de leur projet.Le site est donc compatible quand :sa mise en page reste fonctionnelle d’une résolution d’écran à une autre et d’un navigateur à un autre.ses fonctionnalités (telles que des Javascript ou en HTML5) marchent dans toutes les configurations.les éléments intégrés (vidéos, citation de tweets, images Instagrams,…) s’affichent correctement dans toutes les configurationsSi certaines propriétés CSS3 ne sont pas lues et bien en fait…ce n’est pas forcément grave du moment qu’il ne s’agit pas de propriétés affectant la mise en page, nuisant profondément à l’expérience de l’utilisateur. Si un bord arrondi, une ombre ou autre chose de purement décoratif n’est pas pris en compte, la compatibilité reste là. Ce qui n’empêche pas de veiller à ce que le projet s’affiche de la même manière partout. L’ensemble des navigateurs prenant désormais quasiment toutes les propriétés CSS3, il devrait y avoir moins de problèmes à ce niveau là, qu’il y a encore quelques temps. Alors autant ne pas négliger les détails.Là je sens que vous y êtes, vous commencez à comprendre. Oui, la compatibilité est avant tout liée à l’utilisation même du site et à sa navigation et non à son aspect dans ses petits détails mineurs.V – Comment le rendre compatibleS’il y a des soucis entre les navigateurs il va falloir arranger tout cela. La première chose étant de faire un point sur quels navigateurs privilégier. De base il faut travailler en premier Internet Explorer, Chrome, Mozilla Firefox et Edge qui sont les plus utilisés. C’est un minimum et si l’on veut pousser les choses plus loin, il faut rajouter également Opera et Safari à la liste. Oui, IE est dans le lot, je sais vous ne l’aimez pas, comme beaucoup d’autres vous détestez cette bête noire des webdesigner. Pourtant IE reste le plus utilisé, certaines personnes n’utilisant que lui. Perdre des visiteurs et ne pas les fidéliser parce qu’on le délaisse peut être regrettable vous ne croyez pas ? Alors j’en entends certains dire « oui, bah ils n’ont qu’à changer ». Seulement cela ne marche pas dans ce sens là. C’est à vous à vous adapter à vos cibles et non l’inverse. Beaucoup de personnes n’auront pas envie de délaisser leur navigateur préféré, avec tous leurs favoris dessus, juste pour vous.Maintenant se pose la question des versions des navigateurs. Raisonnons par rapport à leur méthode de mise à jour :Firefox et Chrome : elles se font automatiquement donc à priori tous les utilisateurs les ont à jour. Donc penchez-vous sur la dernière.Opera et Safari : ce n’est pas automatique mais ils les proposent, le premier à l’ouverture, le second via l’appli Apple Software Update. Donc à priori ils les ont à jour.IE et Edge : via le Windows update donc c’est un peu comme les deux précédents.il faut se pencher en premier sur toutes les dernières versions puisqu’il y a fort à parier que les ¾ des visiteurs ayant une machine ayant moins de cinq ans voire sept, auront leurs navigateurs à jour. Cependant, il faut regarder quand même ce que le projet donne sur les anciennes versions, surtout avec celles d’IE pour ses version 7 et 8.Donc ceci étant défini il est temps de mettre les mains dans le cambouis. La compatibilité repose essentiellement dans la manière donc le site a été construit, soit dans le code. Je ne vais pas faire un cours de HTML et CSS, ce n’est pas le propos de cet article, cependant je vais donner des pistes.Plus le code sera léger, soit simple, plus cela augmente les chances de comptabilité. Cela rejette donc les propriétés CSS spécifiques aux navigateurs tels que les -moz-bidules pour Firefox, qui sont de plus en plus obsolètes. D’autant qu’avec les évolution de CSS, on peut désormais s’en passer (si si je vous jure). Référez-vous également aux normes officielles du W3C sur le HTML et les CSS. Si les navigateurs ne les respectent pas tous à la lettre, ils tendent à le faire. Donc en les respectant on réduit les différences d’interprétation du code d’un navigateur à l’autre. Tout ceci étant un bonus pour le référencement, puisque les moteurs de recherche aiment les codes légers et respectant les normes.Malgré tout, il est fort probable qu’il y est des petites différences de marges, d’écarts, d’espacement d’un navigateur à l’autre. Pour pallier cela, il existe plusieurs solutions. La première consiste à réinitialiser les CSS au début de votre feuille style. En gros, on remet à zéro certaines balises (celles qui créent des différences), forçant ainsi tous les navigateurs à partir sur une base similaire. Une autre solution est d’utiliser un framework tel que Normalize.css. Il permet cette réinitialisation de toutes les propriétés CSS pour tous les navigateurs. Cependant, il oblige le site à charger une seconde feuille de style, donc je ne la conseillerais que pour les gros et complexes projets, quand juste réinitialiser les balises de base ne suffit pas.Concernant le Javascript c’est plus compliqué. Parfois il y a plusieurs manière d’écrire une même fonction. La première chose à faire et d’essayer de trouver la manière passant sur tous les navigateurs (qui est généralement la plus simple) et généralement cela marche.VI – Tester la compatibilitéIl faut vérifier désormais ce qui a été fait. Ce n’est pas une phase à négliger et à faire rapidement, mais méticuleusement. Il faut tout tester, tout vérifier, le mieux en faisant une checklist pour n’oublier aucune partie du projet ni aucune configuration. Cela passe donc par parcourir le site avec tous les navigateurs pour commencer. Ils sont tous gratuits donc cela ne vous coûtera qu’un peu d’espace disque. Ensuite le parcourir en agrandissant et réduisant la fenêtre pour voir ce que cela fait et sous différentes résolutions d’écran. Pour finir, trouver des bêtas testeurs dans son entourage pour avoir des retours sur plus de configurations différentes. Selon leur résolution d’écran, les réglages de luminosité et contraste, le rendu peut-être différent.VII – L’affichage de la compatibilitéLe travail achevé, la grande question se pose (sisi ne le cachez pas vous allez vous la poser pour certains) si vous affichez ou non les navigateurs compatibles sur votre entête. La réponse normalement est non. Quand on est un batailleur chevronné (ou un acharné) ou simplement un codeur rigoureux, le site sera compatible sur tous les navigateurs. Inutile de le préciser alors que tout le monde peut venir. D’autant qu’afficher une compatibilité partielle peut avoir des allures de manque de qualité. A n’afficher donc que dans des cas majeurs, par exemples liés à des formulaires ou fonctionnalités avancées.VIII – Les autres compatibilitésSi le sujet a été évoqué sous son aspect rendu pur, il existe d’autres compatibilités comme celle pour les déficients visuels. Elle demande un traitement particulier, pour satisfaire à la fois les mal-voyants et les non-voyants. Cependant elle ne sera pas évoquée ici car il s’agit d’un sujet à part entière puisqu’il fait le prévoir à la conception même du site demande de calculer le site. Rajouter des éléments par la suite ne donnera jamais un résultat valable.Le sujet peut être également approfondit du côté des versions mobiles et tablettes. Si nous avons évoqué avant tout l’affichage, il faut également tenir compte du changement de manière de naviguer, passant de la souris au doigt. Ce qui entraîne des choses d’un device à l’autre à prendre en compte comme l’espacement entre les éléments du site. Cependant pour ce qui concerne ces version là d’un site, cela demande un sujet à part entière. Partager : [...]Lire la suite…
08/03/2016Partager : Comme un artisan, le webdesigner doit avoir des outils et voici une sélection de logiciels gratuits.Longtemps le secteur du logiciel libre était mal perçu, avec une image de produits manquant de performances et de qualité. Depuis quelques années maintenant cette vision a changé, certains logiciels étant de très bonnes alternatives aux solutions payantes. Certes, pour certains d’entre eux on peut regretter toujours l’absence de fonctionnalités avancées. Cependant, force est de constater qu’ils se sont grandement améliorés et restent de très bonnes alternatives. Il y en a même qui sont des incontournables pour leurs fonctions dans le milieu professionnel.Voici une sélection de ces logiciels, dont j’utilise certains régulièrement.I – GraphismePaint.net : un logiciel des plus simples (à ne pas confondre avec le Paint de Microsoft), permettant la retouche et la création d’images simples. L’avantage avec son homonyme de Windows est qu’il offre plus de fonctionnalités, y compris certaines parmi les plus classiques comme la gestion de calques. De plus on peut y ajouter des extensions. https://www.getpaint.netGIMP : parmi les logiciels gratuits il reste le plus puissant avec ses calques, ses filtres et de nombreuses fonctionnalités. Une bonne alternative si vous n’aimez pas la suite Adobe. https://www.gimp.orgAdobe Creative Suite CS2  : non vous ne rêvez pas, Adobe a mis à disposition toute sa suite CS2 gratuitement. Elle comprend donc Photoshop CS2, Illustrator CS2, InDesign CS2, Premiere Pro 2.0, Audition 3.0, Prelude CS6, Acrobat 7.0 Standard, Acrobat 7.0 Pro, Acrobat 3D 1.0, Acrobat 8.0, GoLive CS2, InCopy CS2 ainsi que Photoshop Elements 4.0/5.0. Certes ce sont des versions anciennes et des fonctionnalités très puissantes, sorties dans les dernières versions sont de ce fait absentes. Malgré cela ces logiciels restent supérieurs dans ces versions que certaines solutions gratuites. https://helpx.adobe.com/fr/creative-suite/Inkscape : si vous avez besoin de travailler en vectoriel et qu’Illustrator vous rebute, alors il est le meilleur parmi les gratuits. S’il est loin d’égaler le logiciel d’Adobe, il est amplement suffisant pour certaines réalisations. https://inkscape.org/fr/Krita : un solide concurrent Photoshop qui ne cesse de monter, offrant de nombreuses fonctionnalités similaires. Il est désormais très prisé par les artistes pour sa gestion des tablettes graphiques. https://krita.orgII – 3DBlender : on ne sait jamais si vous deviez réaliser une image (ou une animation) en 3D, Blender est le plus performant parmi les logiciels gratuits. Il n’égale certes pas les ténors du genre mais pour une utilisation non-professionnelle, il conviendra très bien. https://www.blender.org/III – ProgrammationNotepad ++ : se présentant sous la forme d’un bloc-note évolué, il propose tout un tas de fonctionnalité liées à la programmation et prend en charge de nombreux langages. Rapide et léger, on peut y ajouter de nombreux plugins, que l’on peut installer depuis le logiciel. Un must dans sa catégorie, très prisé par les professionnels. https://notepad-plus-plus.org/Netbeans : c’est un logiciel offrant pas mal de fonctionnalité. Il prend en charge un certain nombre de langages, surtout le java (on ne parle pas du javascript attention) qui est sa spécialité. Mais il existe dans d’autres versions y compris une spécialisée pour le HTML et le PHP. https://netbeans.org/downloads/WAMP Serveur : pour quiconque programme en PHP, ce type de logiciel est indispensable puisqu’il permet de travailler avec des langages côtés serveurs. Les langages tels que le PHP étant interprétés par le serveur et non le navigateur comme le HTML, ce logiciel permet en local (donc sur votre machine) de créer un serveur virtuel, avec lequel on peut gérer une base de donnée et aussi (et surtout) visualiser son travail sur son navigateur. https://sourceforge.net/projects/wampserver/EasyPHP : une bonne alternative à WAMP. https://www.easyphp.org/IV – Autres logicielsIrfanview : une visionneuse d’image qui prend en charge un grand nombre de format mais qui ne s’arrête pas là. De base elle offre des fonctionnalités de retouches basiques et des avancées via ses plugins (que l’on peut installer tout d’un coup ou séparément), dont l’optimisation des images pour le web. Une solution pour avoir une visionneuse puissante et effectuer des retouches rapides, sans avoir à ouvrir son logiciel de graphisme. https://www.irfanview.comFileZilla : le plus connu des logiciels FTP, rapide et fiable. Il permet d’uploader et télécharger des fichiers vers/depuis son hébergement et via différent modes de connexion y compris le classique FTP mais aussi le SFTP (plus sécurisé). https://filezilla.frLibreOffice : peu importe la profession, du moment que l’on doit travailler dans le numérique, on est souvent amené à avoir des documents de textes, tableurs, etc ne serait-ce que pour des cahiers des charges ou présentations. La suite LibreOffice s’impose donc comme une des références gratuites face à la suite de Microsoft. https://fr.libreoffice.org Partager : [...]Lire la suite…
Partager :
Retour en haut